Lima
9 mai 2008

Aujourd’hui, Guillaume et moi sommes allés rencontrer pour le 2e fois notre ONG APDES. Cela ne fut pas ce que l’on s’attendait. Ils nous demandent énormément de choses, mais pas tellement en lien avec notre maîtrise.

En effet, ils nous proposent surtout de la collecte de données. Seulement, cette collecte s’effectue sur beaucoup de sujets, pas tous en lien direct avec notre formation et les exigences de notre programme. C’est en dernier lieu que notre analyse et diagnostique est requis, mais pour nous, cette partie est primordiale. Nous allons donc devoir leur présenter notre vision du plan de travail, afin que toutes les parties soient satisfaites.

Puis, nous sommes allés visiter la partie sud de Lima, et à pied cette fois. Ainsi, nous avons pu voir le mur de différence nord-sud dans la ville. Si normalement dans cette expression on considère que la partie nord est plus riche, ici c’est l’inverse. Le sud de Lima, c’est la partie aisée, avec ces grand restaurant, ces grands magasins, c’est grandes maisons et surtout, sa haute sécurité! On ne fait pas que sentir la richesse, on la voie, et elle n’est pas dissimulée, sinon que les maisons sont de véritables châteaux forts, avec leurs murs surmontés de barbelés électriques et leurs gardes armés.

Mis de côté la conscience de cette opulence face à la pauvreté adjacente, cette partie de la ville reste tout de même magnifique et fort agréable à visiter. L’air y est meilleur, les rues sont calmes et paisibles, les arbres sont gros et fournis, et les oiseux chantes. Il y a même un terrain de golf tout de vert vêtu, avec de vielles maisons et ces oliviers plus que centenaires. Vraiment, nous avions l’impression de ne pas être dans la même Lima que nous connaissions. Ce qui est d’autant plus frappant que Miraflores n’est qu’à 1h de marche du centre-ville.

Bref, voilà la preuve qu’ici autant qu’en bien d’autres endroits, de grandes inégalités sont présentes et que les richesses ne sont pas distribuées équitablement.