Trop souvent selon eux, les Autochtones ont été mis à l’écart de la gestion du territoire (APNQL, 2008). Aujourd’hui, avec les nouveaux jugements canadiens découlant de la charte des droits et libertés, les premières nations voient de plus en plus leurs rôles augmenter dans la société (CÉGFPQ, 2004). Cependant, la majorité du temps, ils ne sont que consultés et ce, à la fin du processus de planification.
Ainsi, à l’instar des acteurs sociaux et environnementaux, ils requièrent ardemment être en amont du processus de planification et de gestion des forêts (Conseil de la nation Attikamekw, 2008; Communauté des Anicinapek de Kitcisakik, 2008).
Cependant, au-delà du rôle de gestionnaire, ils souhaitent un statut particulier. Un dialogue de nation à nation entre les États provinciaux et fédéral (APNQL, 2008). Cela en partie pour leurs droits ancestraux, mais aussi et surtout parce que leur identité est fortement liée au territoire et à la forêt, qu’ils habitent et dont ils dépendent.
Pour plusieurs intervenants non autochtones, leurs demandent représentent une opportunité pour le Québec (CÉF, 2008a). En effet, les communautés autochtones ont une forte proportion de jeunes intéressés par la forêt (CÉGFPQ, 2004). Ainsi, ces derniers pourraient jouer un rôle prépondérant dans la relève en forêt.
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